Le pôle universitaire de Belgaïd, qui comprend 3 facultés (celles des sciences de la Terre et l'aménagement du Territoire, de Droit et des Sciences politiques ainsi que celle des Sciences économiques) était, hier matin, totalement paralysé. Une situation provoquée par la grève de protestation des étudiants de 3ème année de géologie classique et de droit, de la 4ème année licence et de la 2ème année LMD. L'accès était de ce fait interdit tant au personnel qu'aux étudiants des trois facultés par un groupe de protestataires qui étaient en possession des clés du cadenas de la porte principale. A l'intérieur de l'université, quasiment déserte, où nous avons pu accéder non sans peine, les représentants des étudiants nous ont fait part de leurs revendications tout en nous remettant 3 communiqués : des revendications à caractère purement pédagogique. Elles concernent, pour ce qui est de la 4ème année classique de droit, le rachat de passage qui est déjà appliqué dans les autres facultés. Pour les étudiants de 2ème année de droit LMD, leurs revendications portent sur la non-application des textes en vigueur à leurs égards. Concernant la 3ème année de géologie classique, les étudiants contestent la réduction de la durée du stage qui a été écourtée de 3 journées et les conditions d'accueil dans le lieu où se déroulait le stage, à savoir l'auberge de Naâma. Une auberge dont la capacité d'accueil se limite à 30 personnes et où les 70 stagiaires ont été tout simplement «entassés». Ces mêmes étudiants dénoncent également les notations par trop sévères qu'ils considèrent comme un règlement de comptes et qui ont eu pour corollaire un taux de redoublement de 75% pour les anciens et de 85% pour les nouveaux. Par souci d'équité, nous avons tenté de rencontrer les responsables de l'université à l'instar du recteur, mais ce dernier tout comme le doyen de la Faculté de géologie sont en déplacement.