Lire en fête Oganisée par la direction de la culture de Biskra, la seconde édition de «Lire en fête», manifestation visant à susciter le goût de la lecture chez les enfants, a été lancée, dans l'après-midi d'hier, par le wali de Biskra. A cet effet, trois grandes kheimas bédouines (tentes traditionnelles) ont été levées autour de la maison de la culture Ridha Houhou. L'une est dévolue aux contes, l'autre aux récits et la troisième à la poésie. Durant dix jours, des séances de lectures, des jeux, des concours et des tombolas ainsi que des pièces de théâtre et des expositions de livres pour les enfants y seront animées par des artistes locaux et des animateurs de la direction de la jeunesse et des sports. Des conférences et des rencontres scientifiques consacrées à la littérature enfantine afin d'en analyser les fonctions, les modes de productions et de propagation, à l'impact et à la réception des œuvres destinées aux plus jeunes en Algérie et aux modèles développés par d'autres pays seront présentés par des universitaires et des spécialistes venus de tous le pays. Une caravane de «Lire en fête» sillonnera aussi la wilaya de Biskra pour visiter 13 communes et permettre au plus grand nombre d'enfants possible de côtoyer le livre et d'être initier à la lecture-plaisir en dehors du cadre scolaire.
Arrestation d'un escroc notoire Accusé d'extorsion de fond et d'abus de confiance, un homme âgé de 45 ans, marié et père de 3 enfants, a été placé, hier en détention préventive sur ordre du procureur de la république. Selon les conclusions de l'enquête menée par les éléments de la 5e sureté urbaine de Biskra, cet individu, recherché depuis des mois, écumait le centre ville, les abords du bureau de recrutement militaire et du centre d'enseignement à distance pour repérer des jeunes, étrangers à la ville, et les convaincre à l'aider à récupérer des lots de téléphones portables ou des sommes d'argent chez des commerçants avec lesquels «il ne s'entendrait pas.» Alléchés par la promesse d'une forte récompense, les victimes étaient sommés par l'escroc de laisser leurs propres appareils téléphoniques ou 2 ou 3 000 Da en gage de bonne foi. Les victimes étaient alors rabrouées par les commerçants désignés comme étant en affaire avec cet escroc qui prenait la poudre d'escampette avec son butin. Il aurait a son actif 15 affaires d'escroquerie toutes entreprises selon un même mode opératoire.