Le manque de routes et les lenteurs dans la réalisation des doublements des axes routiers accroissent les embouteillages. Les embouteillages sont devenus le lot quotidien des habitants des communes se trouvant à l'est de la capitale. En dépit des travaux de doublement des routes lancés par la direction des travaux publics, la circulation routière connaît, dans cette partie de l'algérois, une importante congestion. Traversée par une route nationale et trois chemins de wilaya, la localité ne connaît cependant pas d'allégement, car, entre-temps le nombre d'habitant est passé du simple au double. Aussi, les travaux de doublement entrepris sur les chemins de wilaya 149 et 119 connaissent des lenteurs qui n'arrangent en rien la situation. Sur le CW 149 qui relie la localité de Hammadi à Bordj El Bahri, les travaux de doublement se sont arrêtés net au lieudit douar Ben Ziane. Un rétrécissement de la chaussée oblige les automobilistes à converger tous au même endroit, en l'occurrence un pont large d'à peine quelques mètres. Sur le CW 119 qui relie Rouiba à Aïn Taya, les travaux de doublement connaissent eux aussi des lenteurs qui pénalisent les automobilistes, particulièrement à l'entrée de la ville de Rouiba. Les files de voitures peuvent atteindre des kilomètres. Les automobilistes qui connaissent la région font généralement de grands détours. Ils empruntent le tronçon de route qui va jusqu'à Réghaïa pour rejoindre ensuite la ville de Rouiba par l'ouest. L'autre axe routier d'importance capitale est la RN 24. Cette dernière longe le littoral à partir des Pins Maritimes et traverse les communes de Bab Ezzouar au niveau de la cité du 8 Mai 45 (Sorécal), Bordj El Kiffan, Bordj El Bahri, El Marsa, Aïn Taya et Heuraoua. Les travaux de doublement ont été complètement achevés, mais les multiples interventions qui affectent cette route à grande circulation lui ont valu sa notoriété de route encombrée. Tantôt ce sont les agents de la Seaal qui y creusent des fossés, tantôt ce sont ceux des APC qui font de même, et ainsi il ne passe pas une période sans que la route ne connaisse une congestion qui pénalise les automobilistes. La logique des choses aurait voulu que tous ces travaux soient réalisés avant le bitumage de la chaussée et non après. Par ailleurs, signalons que toute cette partie du littoral n'est dotée que d'une seule route et d'un seul pont qui se trouve au lieudit Quahouet Chergui. De Bordj El Kiffan à Alger Plage, les automobilistes doivent tous emprunter la même route ; hormis celle-ci, aucune autre route n'a été construite sur le littoral. Les habitants de toutes les localités qui se trouvent en bord de mer sont contraints d'utiliser la RN 24. L'Oued El Hamiz, qui traverse tout le bassin pour aboutir à Coco Plage, n'est enjambé que d'un seul pont qui permet la jonction entre la commune de Bordj El Kiffan et celle de Bordj El Bahri. En tout état de cause, il faudrait que les pouvoirs publics apportent des solutions concrètes pour désengorger cette partie de la capitale, d'autant plus que de nouveaux projets de réalisation de logements viennent d'y être lancés.