La prime de scolarité, d'une valeur de 3 000 DA, sera distribuée la semaine prochaine. Cette décision a été prise après étude des recours introduits par les nécessiteux qui n'ont pas bénéficié de ces aides. Des commissions pour la solidarité scolaire ont été mises en place pour recenser les élèves démunis non inscrits sur les listes et élaborer des listes supplémentaires afin de leur permettre de bénéficier de la prime de scolarité. Chaque établissement scolaire à Oran va bénéficier d'un nouveau quota de 20 primes. La prime de scolarité, d'une valeur de 3 000 DA, sera distribuée la semaine prochaine. Cette décision a été prise après étude des recours introduits par les nécessiteux qui n'ont pas bénéficié de ces aides. Le mois de septembre dernier, près de 90 000 élèves nécessiteux inscrits dans les différents établissements scolaires de la wilaya d'Oran ont bénéficié de cette prime. Cette action entre dans le cadre des mesures initiées par les autorités locales et vise à aider les familles démunies pour leur permettre de scolariser leurs enfants et faire face à la déperdition scolaire liée dans plusieurs cas à la pauvreté. Une prime insuffisante Cette aide devrait être attribuée, en principe, aux chefs de ménage sans emploi ou aux revenus modestes, mais, en réalité, bien des anomalies ont été recensées au niveau de certaines communes. En effet, il s'est avéré que bien des chefs de famille aisés ont bénéficié de ces avantages, notamment de cette fameuse prime de scolarité, ainsi que des trousseaux scolaires, le tout, au détriment des nécessiteux, lesquels ressentent des frustrations liées à la gestion de ces opérations. Entrant dans le cadre des efforts déployés par l'Etat pour soutenir la scolarité des enfants démunis, la prime scolaire, revue à la hausse de 2 000 DA ou 3 000 DA depuis la rentrée scolaire 2008-2009, est une bouffée d'oxygène pour les familles nécessiteuses. Cependant, les parents trouvent que même si cette mesure est bénéfique pour ces millions d'élèves algériens démunis, elle reste tout de même insuffisante, surtout avec la hausse des prix et les nouvelles exigences du nouveau système éducatif.