Après une première diffusion à la salle de la Cinémathèque d'Alger, la sélection de films d'animation ayant décroché le prix de «Ars Electronica 2011» pour diverses catégories, accompagnée de quelques films d'animation algériens, ont été projetés lundi matin à la Cinémathèque d'Oran. Une initiative de l'ambassade d'Autriche à Alger, qui réunira au total une dizaine de courts métrages très hétéroclites, que ce soit par le poids moral ou psychologique de leurs messages, ou par les techniques de conception adoptées faites d'images de synthèse, de matériaux modelables et autre procédés d'animation. Mais ce concentré de technologie cinématographique est passé inaperçu. En effet, cette manifestation ne parviendra à toucher qu'une demi-douzaine de personnes disséminées dans la salle de la Cinémathèque d'Oran, une absence que Viktoria Metschl, experte en film, explique comme étant «due vraisemblablement au désintérêt des Algériens à ce type d'Art, car le court métrage est un cinéma très distinctif». Cependant, l'experte n'exprimera aucun signe de découragement face au manque de présents, car la médiatisation non ciblée et le manque de communication pourraient être un des facteurs.Cet évènement, qui s'inscrit dans le programme d'une tournée de 6 jours touchant diverses villes du pays, avait comme objectif de médiatiser le Festival international d'animation autrichien (Art Animation), encourageant ainsi les cinéastes et cinéphiles algériens à prendre part aux divers concours et élargir ainsi le cercle des participants au festival en ses divers thèmes, une médiatisation qui semble avoir échoué.