La prestation sur certaines lignes inter wilayas laisse vraiment à désirer. Des centaines de voyageurs, dont la plupart sont des étudiants ou des travailleurs, sont «plumés» chaque semaine par des chauffeurs de taxi clandestins. Ces derniers prennent le relais et leur imposent des tarifs prohibitifs en l'absence mystérieuse de taxis collectifs réguliers, qui, en temps normal sont garés matin et soir au niveau des sites affectés au stationnement. Le problème concerne beaucoup plus les dessertes à partir des grandes agglomérations, telles Ferdjioua, Mila, Chelghoum Laïd et Grarem vers la ville des Ponts. Un simple aller de Mila, de Grarem ou de Chelghoum Laïd vers Constantine est monnayé à pas moins de 200 DA, soit le double de la rotation. Ne sachant à quel saint se vouer face au diktat, pour ne pas dire au racket de ces fraudeurs sans scrupules, les usagers n'ont d'autre alternative que de payer sans broncher. Le renforcement conséquent de ces lignes en moyens de locomotion (taxis collectifs et minibus), ne serait-ce que durant les jours de grand afflux, est devenu une urgence face à la demande grandissante des clients. Pour l'instant, la problématique est banalisée et ne semble pas capter l'intérêt des secteurs concernés. Et dire qu'une réflexion collégiale et profondément mûrie, impliquant le département du transport, les communes et les œuvres universitaires, serait à même de dégager une solution à ce casse-tête qui perdure.