Les services de sécurité ont entamé leur procédure d'investigation. Tout le personnel de l'EPSP concerné par ce scandale a été entendu pour lever le voile sur la responsabilité dans cette affaire. Cent cinquante employés de la commune de Djidiouia, ville sise à 40 km à l'ouest du chef-lieu de la wilaya, sont dans la tourmente après avoir été vaccinés par un HBV périmé. De leur côté, les responsables de la santé à Relizane ont affirmé qu'en dépit du dépassement de sa date de validité, le HBV, vaccin utilisé contre l'hépatite, n'aura aucune retombée néfaste sur la santé. Le HBV périmé perd juste l'effet pour lequel il est utilisé, a souligné un averti. Cependant, cet incident, survenu au moment où le citoyen est branché sur le vaccin notamment l'antigrippal, n'a laissé personne indifférent. Les responsables de l'Etablissement public de santé de proximité (EPSP) de Djidiouia ont été alertés par un citoyen qui avait remarqué que la date de péremption de la dose qui lui a été injectée remonte au mois d'août dernier. Sitôt informés, les services de sécurité de la ville ont entamé leurs procédures d'investigations et tout le personnel de l'EPSP concerné par ce scandale a été entendu pour lever le voile sur la responsabilité dans cette affaire. Un lot de vaccins et leurs documents ont été alors contrôlés, apprend-on. De son côté, la Direction de la santé et de la population à Relizane a diligenté une commission d'enquête pour délimiter les responsabilités dans cette négligence. Tout en affirmant que le HBV périmé était mêlé à un lot de vaccins encore valides, la DSP a pris la décision d'arrêter temporairement un médecin spécialiste et deux infirmiers. Il est utile de souligner que la DSP s'est constituée partie civile dans cette affaire, actuellement entre les mains de la justice.