Le secteur des assurances a réalisé durant le 1er semestre 2012 un chiffre d'affaires de 49,3 milliards de dinars, en hausse de 5,8% par rapport à la même période de 2011, selon les chiffres du Conseil national des assurances (CNA), repris par l'APS. Cette progression résulte d'un rebond de 8,9% à 24,1 milliards de dinars du chiffre d'affaires du secteur durant le 2e trimestre de l'année 2012 contre une hausse de 2,7% seulement durant le 1er trimestre, a indiqué le CNA dans sa dernière note de conjoncture. Les assurances-dommages continuent à produire l'essentiel des primes avec une part de marché de 94,8% durant les six premiers mois de l'année, le reste, soit 5,2%, ayant été généré par l'assurance de personnes. Cette dernière a vu son chiffre d'affaires baisser de 36,3% à 2,5 milliards de dinars contre 4 milliards de dinars durant le 1er semestre 2011. Quant aux assurances-dommages, elles ont réalisé un bilan de 46,75 milliards de dinars, en hausse de 9,7% par rapport au premier semestre de 2011. La branche automobile, qui a généré 56% des rendements du secteur et 59% des assurances des dommages durant le premier semestre 2012, a progressé de 15,6% par rapport au 1er semestre 2011 avec un CA de 27,6 milliards de dinars. Les garanties facultatives, représentant 82% du portefeuille de la branche, ont augmenté de 16% contre une croissance de 14% de la garantie de responsabilité civile. La hausse de la production d'automobiles «serait liée à la sensible augmentation du parc automobile national», selon le CNA. Les recettes de l'assurance-incendie, accidents et risques divers (IARD), qui représentent 32,2% du rendement global du secteur durant les six premiers mois de l'année, ont, d'autre part, évolué de 1,3% à 15,9 milliards de dinars. La sous-branche «engineering», qui représente 1/4 de l'IARD, a évolué de 7,7%, atténuant la régression de 4% de l'assurance-incendie, précise-t-on. La «responsabilité civile» (10% de la branche) était en hausse de 3%, tandis que les assurances CAT-NAT (contre les effets des catastrophes naturelles), qui totalisent seulement 6% des primes de l'IARD, ont reculé de 1%.