Un fonctionnaire de l'Institut de formation professionnelle (IFP) a été placé, avant-hier, sous mandat de dépôt par le procureur de la république pour « faux, usage de faux et dilapidation de deniers publics », selon un communiqué des services de police. Le mis en cause, âgé de 50 ans, aurait détourné en 1998 plus de 890 millions de centimes alors qu'il était chargé des achats à l'IFP. Selon l'enquête diligentée par les services de police, le dénommé A. B., s'approvisionnait auprès des abattoirs avicoles de Sidi Brahim, filiale de l'ORAVIO, au moyen de bons de commandes falsifiés. Faisant suite à une plainte déposée par le caissier principal d'Algérie poste de Sidi Bel Abbès, le procureur de la république a écroué, jeudi dernier, une employée chargée du recouvrement au niveau dudit organisme, soupçonnée de « dilapidation de deniers publics ». Selon la police, la mise en cause puisait depuis 2002 de l'argent sur des comptes appartenant à 13 titulaires de carnets CNEP, et ce, à leur insu. Elle aurait avoué, indique-t-on, son forfait en expliquant qu'elle empochait l'argent déposé par les clients tout « en prenant le soin de ne pas enregistrer les différents virements ainsi effectués ». Des représentants des douze caisses régionales de mutualité agricole (CRMA) de l'Ouest du pays (Ain Témouchent, Sidi Bel Abbès, Béchar, Saida, Tlemcen, Hammam Bouhajar) ont pris part, hier, au regroupement qui s'est tenue hier au niveau du cercle des officiers de la ville de Sidi Bel Abbès. Cette rencontre professionnelle, selon les responsables de la CRMA, a pour objectif de sensibiliser les agriculteurs sur les possibilités de financement qu'offre la CNMA.