Pour étancher leur soif, les habitants ont dû installer un réservoir de fortune en l'absence de tout contrôle sanitaire. La commune de Beni Aziz (chef-lieu de daïra) est éprouvée par le manque d'eau potable. Les fontaines d'Ouled Badis ainsi que le forage qui alimentent les maisons, n'ont plus les capacités de faire face à l'augmentation de la demande de la population. Recourir à d'autres moyens d'approvisionnement est devenu plus qu'une nécessité. Pour étancher leur soif, les habitants font de l'improvisation. Pour le prélèvement des eaux des fontaines des monts de Beni Aziz, les habitants ont installé un réservoir pour emmagasiner le précieux liquide. L'absence d'un filtre de traitement de cette eau douce, rend son exploitation difficile. D'autant plus que les sources de pollution sont multiples ; (les phénomènes climatiques, les résidus d'arbres ou même les micro-organismes d'insectes et d'animaux) sont multiples et nuisibles à la santé. Pour atténuer la tension, un projet pour l'exploitation des eaux des fontaines Erjeb a été, nous dit-on, au programme. Ledit projet qui n'a toujours pas vu le jour, demeure prisonnier d'une bureaucratie à la peau dure.