Le groupe révélation de cet été, Goya, sera en concert demain à l'Institut français d'Oran à 18h. Sa musique est un savant mélange. Les jeunes musiciens rassemblent différentes influences musicales pour composer un univers à l'image de ce qui se fait actuellement en termes de musique fusion. «Né de rencontres entre artistes de différentes inspirations musicales, Goya s'est dès lors voulu un projet musical national... En l'espace de six mois seulement, des affinités artistiques et musicales se sont créées et c'est ainsi que plusieurs titres sont nés, voyant le jour dans un simple Home Studio», apprend-on dans la biographie du groupe. Goya est d'abord un projet, car il reste ouvert à tout artiste algérien voulant contribuer à la recherche musicale. Les membres actuels du projet, originaires d'Alger, d'Oran, de Constantine, de Béjaïa et de Béchar, se plaisent à incorporer des sonorités diverses, traduisant ainsi leurs émotions et leur envie de partager leurs expériences et formations personnelles. Luth, basse, cajon, clarinette ou encore saxophone, le répertoire de Goya devient une expérimentation sonore et vivante, intéressante pour les musicologues, et surtout pour le public féru de son du monde. Les textes composés sont pleins de poésie, une revendication pour sortir de l'amateurisme. Les compositions musicales de Goya embrassent plusieurs genres musicaux allant des sonorités africaines au style jazzy. Ambition et détermination sont les deux mots qui caractérisent ce projet. Le groupe se compose de Rihab Alloula au chant, Oussama Becissa au luth, Farès Benlechehb à la clarinette et le saxophone, Abdelati Ben Madjebari aux percussions (calebasse, maracas), Younès Kati aux percussions (cajon, batterie) et Amine Zidane à la basse et guitare.