Sept familles sinistrées du séisme de mai 2003 dans la commune de Tadmaït (daïra de Draâ Ben Khedda) et comptant plus de 40 personnes, se disent oubliées par les pouvoirs publics dans l'attribution de logements sociaux. Sur décisions du wali, ces familles ont certes été relogées à titre provisoire au lendemain de la catastrophe naturelle dans des studios à la cité des 40 logements du chef-lieu de la commune. Mais aujourd'hui, comptant jusqu'à 12 membres pour certaines d'entre elles, ces familles sont dans un désarroi intenable, de par l'exigüité des F1 qu'elles occupent et la promiscuité dont elles souffrent. Placés préalablement comme prioritaires à l'occasion des attributions de logements sociaux dans la commune, comme on le leur avait promis, les chefs de ces familles estiment qu'ils ont été floués. Sinon, pensent les concernés, «comment se fait-il qu'aucune des familles concernées ne figure sur la liste de l'attribution de 50 logements affichée, il y a près de 15 jours, par les services de la daïra de Draâ Ben Khedda en certains coins de la ville de Tadmaït ?». Selon des chefs de familles, le maire de la municipalité a refusé d'afficher cette liste d'attribution au siège de l'APC du fait de son caractère controversé. Dûment recensées dans les registres des autorités locales, ces 7 familles sinistrées interpellent les pouvoirs publics pour les tirer des conditions intenables de promiscuité dans lesquelles elles sont contraintes de vivre depuis près d'une décennie.