Plusieurs jeunes filles ayant achevé leur formation au Centre de formation professionnelle féminin de Réghaïa (Alger) attendent leur diplôme depuis... un an. Parmi elles, trois filles se sont rendues à notre rédaction pour implorer les responsables dudit institut mais aussi le directeur de l'Insfp de Kouba, dont relève celui de Réghaïa. Les trois étudiantes se trouvent ballottées entre la direction de l'Institut de Réghaïa et celle de Kouba, privée, ainsi, de toute chance d'accéder à un emploi. « Les deux directeurs se renvoient la responsabilité d'établir le diplôme depuis un an. On se voit, depuis, dans l'impossibilité de postuler à un poste d'emploi faute d'un diplôme », regrettent les étudiantes. Il a fallu attendre la parution d'un article dans le journal El Khabar qui a traité de cette question pour que l'administration de l'Institut de Kouba daigne, il y a quelques jours, délivrer à ces trois jeunes filles une attestation provisoire de succès. Et encore ! L'attestation en question, signée par le directeur Triki, ne porte pas de date. Seule la date de la soutenance de la thèse y figure (23 mars 2005). Le hic, dans tout cela, c'est que l'attestation provisoire n'est valable que pour une année. L'attestation a expiré le jour de sa délivrance, si on se base sur la date de la soutenance. Le département d'El Hadi Khaldi est appelé à mettre de l'ordre dans certains instituts dont la gestion est menée avec une légèreté frappante.