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Ould Kablia : «Il n'y a pas de commune pauvre en Algérie»
Il accuse les élus de l'échec de la gestion au niveau local
Publié dans El Watan le 21 - 11 - 2012

Alors que les partis de l'opposition ont largement critiqué les dispositions du nouveau code communal en axant sur le contrôle accru et la forte immixtion de l'administration dans le travail des élus, le ministre de l'Intérieur et des Collectivités locales, Daho Ould Kablia, est passé hier sur les ondes de la Chaîne III pour le défendre et affirmer que ce code accorde des prérogatives «extrêmement importantes aux assemblées populaires communales».
Rejetant ainsi la balle aux élus, et donc aux partis, sur la gestion des communes, le chef de l'administration semble vouloir dédouaner cette même administration de l'échec de la gestion des collectivités locales. Il affirme ainsi que «seule la délibération portant sur le budget de la commune est soumise à l'approbation du wali. Tout le reste lui est soumis pour une simple lecture». Et comme pour enfoncer davantage les élus et les présenter comme cible de la colère des citoyens, il ajoute que «si les citoyens vont protester devant le siège d'une APC, ils savent bien que la décision relève des responsables de cette APC».
Devant les critiques sur l'insuffisance de budgets alloués aux APC, Ould Kablia se risque à affirmer qu'«il n'existe pas de commune pauvre en Algérie» et de justifier que «toutes les communes reçoivent des subventions de péréquation». Le même responsable précise en outre que la réforme fiscale locale dépend de la réforme globale au niveau national qui, elle, est «tributaire d'une analyse profonde et exige beaucoup de temps».
Alors que les élus locaux ne cessent de dénoncer les obstacles que l'administration emploie pour bloquer certains projets, le ministre renvoie les citoyens à la responsabilité des partis politiques dans le choix des candidats. La gestion locale est «globalement correcte et s'améliore graduellement grâce aux moyens matériels et financiers que l'Etat met à la disposition des communes». «Par contre, il y a un problème dans la relation du citoyen avec les partis, parce qu'une fois les élections passées, les partis ne s'occupent plus du travail» pour lequel leurs candidats ont été élus et «cela peut être considéré comme un échec partiel des partis politiques».
A la veille d'une élection locale, le ministre vient défendre une administration sclérosée et vilipendée par les candidats et les partis politiques. «Beaucoup de partis veulent se dédouaner de leurs lacunes en accusant l'administration de certains comportements pour lesquels ils ne peuvent apporter aucune preuve… Cela est de bonne guerre, mais le déséquilibre qui existe entre les grands partis qui n'accusent pas l'administration et les petits partis provient de l'antériorité des uns par rapport aux autres et de la disproportion des moyens», note encore le même ministre, qui prévoit un taux de participation aux prochaines élections entre 40 et 45%. Ceci et d'annoncer qu'un mouvement partiel dans le corps des walis sera effectué au cours du mois de décembre.
La révision de la Constitution dépendra du travail de la commission
Ould Kablia note que les walis seront chargés d'autres missions en 2013, comme «peut-être la préparation d'un nouveau scrutin sur la révision de la Constitution ou autre». Concernant ladite révision, le ministre indique qu'«elle ne peut démarrer que début 2013, mais cela dépendra du temps qui sera mis dans la mise en place de la commission de révision de la Constitution et du délai qui lui sera imparti pour finaliser son travail. Logiquement, les choses devraient démarrer au premier trimestre et déborder sur le premier semestre 2013, mais rien n'est encore précis à ce sujet. Il s'agit simplement de conclusions que je tire sur la base de ce qui a été dit par le président de la République».


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