Le taux de participation aux élections locales à Blida a été relativement faible cette année. Il n'a été que de 34,10% pour les APC et 33,64% pour l'APW, d'après les résultats préliminaires. Le taux dans la commune de Blida ne dépassait pas les 22% de participation. C'est le FLN qui a eu le plus de voix pour l'APW et dans la plupart des communes de la wilaya dont Blida, à l'exception de quelques APC comme Beni Tamou où Ahd 54 a carrément créé la surprise en raflant 15 sièges sur les 19. Les habitants du chef-lieu de wilaya (commune de Blida) espèrent désormais plus de stabilité dans leur mairie. Une assemblée qui a été secouée par plusieurs scandales, ce qui avait entravé la bonne gestion de la ville des Roses pendant plusieurs années. Rien que durant le précédent mandat (2007/2012), cinq maires ont pris les commandes de la commune de Blida au lieu d'un, puisque trois ex-maire de ce mandat avaient des démêlés avec la justice. En dehors du fort taux d'abstention, les élections communales se sont déroulées, dans la wilaya de Blida, dans un climat caractérisé par de nombreuses irrégularités. Au niveau du centre des Frères Lamri à Mouzaïa, des sympathisants de partis en lice ont utilisé des mégaphones, appelant, chacun de son côté, les électeurs à opter pour leurs listes respectives. Au niveau du centre Abdelkader Méziane, toujours dans la même commune, des fidèles du FLN ont tenté, le jour du scrutin à midi, de distribuer des repas aux encadreurs, vite empêchés par d'autres partisans, étant donné que la mission incombe à l'administration. Des candidates n'ont pas hésité, quant à elles, à accoster à l'entrée des centres des femmes pour leur transmettre la consigne de vote pour le parti dans lequel elles sont inscrites. Dans la commune de Beni Tamou, des partis politiques accusent la formation de Faouzi Rebaïne, Ahd 54, parti majoritaire à l'actuel mandat, de jouer le jeu de la «corruption» et d'essayer de manipuler l'électorat moyennant de l'argent.