Des parents ont témoigné des difficultés et humiliations rencontrées du fait de l'absence de leur enfant du livret de famille Réunis à la faveur d'un Kafala Café à la pouponnière de l'AAEFAB de Palm Beach, les parents koufala (adoptifs) ont de nouveau renouvelé leur appel aux autorités pour que leurs enfants kafils, titulaires d'un acte judiciaire de kafala, puissent être inscrits dans le livret de famille de leurs parents. Une circulaire du ministère de l'Intérieur de 1994 a interdit aux APC de le faire. Pour lever toute équivoque, et afin que leur démarche ne soit pas interprétée comme une quelconque entorse à la religion, les parents koufala ont demandé à ce que cette transcription du kafil dans le livret de famille soit accompagnée d'une mention de la date de jugement ayant prononcé la kafala. Il a été décidé la signature d'une pétition nationale appuyant une lettre ouverte adressée au premier magistrat du pays. Des démarches seront effectuées avec la soutien de l'association en directions des principales institutions du pays, parmi elles le Haut Conseil supérieur islamique duquel est attendu une fetwa légitimant cette démarche à l'image de celle produite par le HCI en 1992, sous l'égide de feu Cheikh Hamani, permettant au gouvernement de l'époque de signer une circulaire autorisant la concordance de nom entre kafil et koufala. Ces derniers ont témoigné des difficultés et des humiliations rencontrées du fait de l'absence de leur enfant du livret de famille, document exigé par diverses institutions publiques, notamment éducatives. Ils ont également fait état des lacunes de l'acte de kafala qui entre autres exclut de ses dispositions l'épouse du kafil, ce qui expose celle-ci à de graves problèmes en cas de décès de son conjoint.