Un colloque international sur le thème «Réduction du risque sismique» a été organisé récemment. La rencontre a été sanctionnée par l'adoption d'une série de recommandations. Du 10 au 11 octobre, des spécialistes nationaux et étrangers, réunis à l'université Hassiba Benbouali de Chlef, ont débattu des moyens scientifiques et techniques employés dans le monde pour réduire le risque sismique sur les personnes et les biens. Sur ce point, ils ont été unanimes à souligner que cet objectif ne peut être atteint que grâce à la conjugaison de plusieurs facteurs, dont la connaissance de ce risque, la circulation de l'information technique, une prise de conscience incessante et l'implication de tous les secteurs et acteurs concernés. L'action a été surtout mise sur le respect des normes parasismiques et l'adaptation de notre système de construction aux nouvelles technologies en la matière, même si celui-ci, de l'avis des intervenants, a enregistré de réels progrès. En somme, la rencontre a permis un échange d'expériences et de pratiques utiles dans le domaine entre les spécialistes algériens et d'éminents experts étrangers, à l'image de Ahmed Mebarki de l'université de Paris, Jean-Armand Calgaro, président du centre européen de l'Eurocode 8, Fouad Bendimerad, président de l'EMI aux USA et de P.Gulkan, président du Congrès mondial de sismologie. Côté Algériens, y ont pris part des intervenants du secteur et des chercheurs en génie parasismique, provenant du CGS, du CRAAG et de 22 universités du pays. A signaler que ce colloque a été organisé par le CTC et l'université Hassiba Benbouali à l'occasion du 32ème anniversaire du tragique tremblement de terre de Chlef et du 40ème anniversaire de la création de l'organisme de Contrôle technique des constructions (CTC).