Des exclus du programme du relogement de l'avenue de Roumanie, des femmes pour la plupart, ont observé hier un sit-in devant le cabinet du wali. Ces femmes âgées entre 40 et 70 ans, à la situation sociale variant entre mariées, divorcées et veuves, ont crié haut et fort «l'iniquité avec laquelle le quota de logements destiné aux anciens habitants de ces lieux a été attribué». Elles assurent que 57 familles ont été écartées des listes des bénéficiaires, alors qu'elles avaient eu auparavant l'aval du chef de daïra et que leurs dossiers ont été validés. Pourtant, insistent-elles, «nous ouvrons légalement droit au relogement». De ce fait, elles ont dénoncé certains de leurs représentants dans le cadre des comités de quartier. Ceux-là auraient eu recours, selon elle, à des méthodes déloyales et triche pour les écarter et les discréditer aux yeux des responsables concernés par ce relogement.