Une dizaine de familles, exclues de l'opération de relogement de l'avenue Roumanie, à Constantine, ont entamé, hier, leur deuxième journée de grève. En effet, une centaine de personnes environ, dont des personnes âgées et des enfants, se sont regroupées sous un arbre à proximité de l'ancienne mosquée Rahmani-Achour, pour dénoncer le silence des autorités locales concernant la situation dans laquelle elles se sont retrouvées, après la démolition de leurs maisons, au mois de mars dernier, dans le cadre de la réhabilitation de l'avenue de Roumanie. Ces derniers qui “squattent” chez des amis ou de la famille proche ont, selon leurs propos, été injustement exclus de la liste de bénéficiaires de nouveaux logements au profit d'autres familles qui n'habitaient même pas l'avenue de Roumanie.Hier, les agents communaux ont commencé avec leurs engins à démolir la mosquée sus-citée, pour empêcher les grévistes d'y passer la nuit.