L'association algérienne Béjaïa-Doc, spécialisée dans le cinéma et la mémoire, avait séjourné à Oran la semaine dernière où elle a animé à la salle El Ouarsenis de la Cinémathèque un cycle de projection de courts métrages et des documentaires suivis d'un atelier de formation sur les techniques cinématographiques. C'est ce qu'a indiqué Mlle Sonia Ahnoun, animatrice et coordinatrice de ce programme culturel. Ce programme s'inscrit dans le cadre de la promotion du court métrage. Il est intitulé «Le jour le plus court : la fête du court métrage». Il a débuté dans les salles de la Cinémathèque à partir du 22 décembre dernier à Bejaia, suivi ensuite le 26 à Tizi-Ouzou et le 27 à Alger et ensuite Oran, nous a-t-on expliqué. Ce programme a été conçu dans le cadre d'un partenariat et des échanges culturels et artistiques avec la collaboration de l'association française «Kaïna-Cinéma». Pour ce qui est de l'atelier de formation cinématographique et documentaire, selon la coordinatrice, celui-ci se veut être en premier lieu une école du regard pour voir, monter et faire des films, notamment dans le domaine de la réalisation et la programmation. Les principaux aspects qui ont été dégagés au sein de cet atelier de création intitulé Bejaïa-Doc Algérie, portent essentiellement sur une formation sur la possibilité de la maîtrise du langage cinématographique et les outils audiovisuels notamment la vidéo expérimentale, d'une durée de deux ans au sein des cinéclubs au profit des jeunes cinéphiles porteurs de projets cinématographiques. Il est question en outre de leur inculquer durant leur stage les techniques de la pratique artistique et la création audiovisuelle en combinant la théorie et la pratique dans les diverses techniques de l'analyse, l'initiation, le montage, le tournage, etc. Concernant le programme du cycle de projection, il a porté pour Oran sur une dizaine de courts métrages et documentaires d'une trentaine de minutes environ chacun avec un film de fiction sur Les Années de l'Algérie réalisé en 2010 par Mauy Bouhada. Les deux associations Bejaia -Doc et Kaïna-Cinéma ont déjà assuré à travers plusieurs villes du pays la création de cinéclubs en organisant, en plus, des rencontres sur les métiers du cinéma.