Un système de télésurveillance supervisé par des officiers de police sera bientôt opérationnel à Sidi Bel Abbès, a révélé le wali lors d'une rencontre avec les représentants de la société civile. Ce dispositif, qui consiste à placer des caméras de surveillance « dans les points sensibles de la ville », devrait permettre, selon le wali, une lutte plus efficace contre la criminalité. Selon le wali, la cité de la Mekerra est la deuxième ville du pays, après Alger, à « bénéficier » de ce système de télésurveillance qui sera opérationnel dans moins de trois mois. Cela dit, il paraît presque inutile de rappeler qu'aucun débat au sein de la très honorable « société civile » n'a été initié pour juger de l'opportunité ou non de doter une ville comme Sidi Bel Abbès d'un système de télésurveillance. Soucieux de préserver les libertés publiques et individuelles, pour peu qu'elles existent, d'aucuns blâmeront ce choix décidé de manière unilatérale et, somme toute, autoritaire. Belabésiens, faites bien attention, vous allez être fliqués !