L'été passé, au soir de la dernière journée consacrant la relégation de l'OM Ruisseau en superdivision, les Olympiens et à leur tête le président du club, Saddek Attia, se sentant frustrés, avaient promis à leur entourage et aux nombreux observateurs présents qu'ils ne moisiront pas en enfer. « On reviendra et on reviendra très forts. Cela ne sera qu'un simple aller et retour », clamaient-ils. Aujourd'hui, après 27 journées jouées, c'est presque chose faite. Les Olympiens du Ruisseau sont sur la bonne voie du retour, effectivement, car à 7 journées du baisser de rideau de l'exercice, on voit mal qui pourrait leur barrer le chemin de la D I. Mathématiquement, c'est presque fait. Encore deux victoires et les poulains du coach Younes Ifticène seront assurés de faire partie la saison prochaine de l'élite nationale. Ce gros succès (tout proche), les Olympiens le doivent en premier lieu à la sagesse et à la bonne gouvernance de leur président Saddek Attia qui a su, dans des moments difficiles, préserver la stabilité du groupe et son staff technique, tout en recadrant intelligemment l'équipe par le truchement d'un joueur de métier, dans les trois principaux compartiments. Arezki Amrouche en défense, Nourredine Bessaoud dans l'entre-jeu et Fawzi Moussouni en attaque. Un renfort judicieux qui a vite fait d'insuffler une nouvelle dimension aux Noir et Blanc dont ont largement profité les non moindres Toual, Brakni, Khalidi, Rahmouni et autres pour afficher dès l'entame de l'exercice leurs réelles ambitions de revenir au premier palier. Partant de là, les hommes du président Attia sous la houlette de l'entraîneur Younes Ifticène ont réussi à matérialiser leur parcours exceptionnel par des chiffres (17 victoires, 6 nuls pour 4 défaites) qui parlent d'eux-mêmes et qui dans le sillage portent la griffe d'un futur champion. Sur le sujet, le boss olympien dira : « C'est vrai que notre objectif est à deux victoires atteint. Mais je pense qu'au vu de notre parcours, on mérite amplement l'accession en D I. Cette saison, l'équipe a montré beaucoup de bonnes choses sur et en dehors de ses bases. La régularité dans l'ensemble a été constante. Nous avons occupé jusque-là 25 fois le fauteuil de leader, et ce n'est pas une mince affaire en superdivision. Pour résumer notre excellent parcours jusque-là, je dirai que toute notre détermination d'arriver est née d'un sentiment d'injustice vécu par toute la famille olympienne la saison précédente en D I. Sportivement parlant, les jeux de coulisses nous avaient fait beaucoup de mal. Les joueurs, le staff technique et les dirigeants ont su relever le défi, ils trouvent là toute ma gratitude. » En attendant le big match, programmé à l'ultime journée, où il sera question de leadership face au dauphin, la JSM Béjaïa, les supporters olympiens auront toute la latitude de préparer convenablement leurs drapeaux et fumigènes avant le jour J, jour de la consécration, jour de la promesse tenue.