L'Olympique du Ruisseau a gagné son pari au-delà de toutes les espérances, rétorqueront ceux qui portent dans leur cœur ce club qui symbolise, depuis toujours, les valeurs liées à la formation et à la promotion des jeunes talents. Il y a douze mois, les Olympiens avaient mal vécu la relégation « programmée », disent-ils encore, de l'OMR. Le mérite du président Sadek Attia, ainsi que de tous ceux qui sont restés sur le navire, c'est de n'avoir pas abdiqué devant l'adversité. Le temps leur a donné raison. Vendredi, dans un stade du 20 Août paré de ses plus beaux atours, les Noir et Blanc se sont offert le titre de champion devant le seul adversaire qui est resté accroché à leurs basques, à savoir la JSMBéjaïa qui l'accompagnera, de même que l'ASMOran en nationale une. Le président Sadek Attia a eu le succès modeste : « Ce titre est venu récompenser les efforts et sacrifices consentis, durant une saison, par toute la famille olympienne, en premier lieu les joueurs et le staff technique. Ce résultat prouve, si besoin est, que l'OMR ne méritait pas de descendre l'an dernier. A l'époque, trop de choses s'étaient alliées contre notre club. Personne ne nous a fait de cadeau. Les suspensions ne nous ont pas épargnés, sans oublier la fermeture de notre stade. Sans fanfaronnade aucune, ce n'est pas ma tasse de thé, j'affirme que l'OMR se serait classé dans la première moitié du classement si tous nos matches à domicile avaient eu lieu au stade du 20 Août ». Il faut dire que la relégation est restée longtemps en travers de la gorge des Annasri. Le grand mérite du président Sadek Attia c'est d'avoir renouvelé sa confiance à Younes Ifticene pour continuer à diriger l'équipe. L'ancien joueur de l'USM El Harrach, entraîneur de l'USMAlger, MCAlger, USMBlida, RCKouba, s'est montré à la hauteur de la confiance placée en lui. Sous sa conduite, l'OMRuisseau a été un beau champion qui a écrasé la compétition. Les responsables olympiens ont eu le nez au moment de dresser la liste des joueurs qui allaient s'embarquer pour l'exaltante aventure du retour vers l'élite. La venue des « vieux briscards », Nouredine Bessaoud, dont c'était le retour au bercail, Fawzi Moussouni, Rezki Amrouche, le keeper Faradji, sans oublier le retour à la compétition du buteur Ishak Ali Moussa, qui a purgé une suspension de dix mois, ajoutée à la confirmation du talent de Ryad Chakir, l'excellent rendement du trio Abdelkrim Khellidi, Hakim Rahmouni, Abdelmalek Brakni, la progression du pur produit du club Aksas a rendu la joie à tous les supporters olympiens, aâmi Krimo et Hamid en tête.