Après avoir joué convenablement, tout au long de la phase aller, les trouble-fêtes, la formation de Boussaâda est en passe de reculer dangereusement dans la hiérarchie du classement général de la superdivision deux, à la faveur de ses derniers résultats extrêmement négatifs enregistrés depuis la 23e journée. Une sortie marquée par un cuisant échec (3-1) à Tiaret que les dirigeants n'hésitent pas à qualifier de « grand tournant », tant l'espoir dans leur rang était grand d'accrocher une place au podium. Depuis, les Rouge et Blanc de Boussaâda n'ont fait que caler (partage des points) à domicile, score identique (0-0) face aux SAM et ASMO et corrigés à l'extérieur, là aussi sur le même score (3-0) face au leader OMR et le RC Kouba. Des résultats (négatifs) qui rétrogradent l'Amel de Boussaâda de l'enviable position (5e) au classement général à la zone de turbulence (11e) avec, entre les mains, un calendrier défavorable qui risque, s'il n'y a pas de sursaut, de propulser l'ABS dans la zone rouge. En marge de la rencontre jouée et perdue face au RC Kouba, El Hadj Benaïssa, vice-président de l'ABS, n'a pas caché son inquiétude, il dira : « Nous filons du mauvais coton depuis le match perdu à Tiaret. Une rencontre sur laquelle nous avons misé et espéré un résultat positif pour rester dans la course. Hélas, cela n'a pas été le cas. La suite et les trois matches à huis clos qui nous ont été imposés, ainsi que les jeux de coulisses ont aggravé notre situation. Aujourd'hui, notre objectif de départ, à savoir une place sur le podium, est revu et corrigé. Désormais, on s'attellera à assurer notre maintien pour sauver notre saison, avec un budget de 1,8 milliard pour tout l'exercice, sans aucun sponsor, des aides dérisoires des autorités locales et une opposition très active formée de membres de l'ex-bureau. On ne peut aller très loin dans nos ambitions, qu'il faut désormais revoir à la baisse. » Pour conclure, Benaïssa dira : « Le MJS nous a promis une école de football à Boussaâda. Ça sera une première dans le Sud et c'est aussi un projet qui nous tient tous à cœur. Ajouter à cela, notre propre infrastructure qui est digne pour une équipe de première division. L'avenir de l'ABS et des enfants de la région passe par la formation. » Entre-temps, c'est tout Boussaâda qui doit se pencher sur son ABS pour éviter la chute fatale.