La société de céramique sanitaire de Sidi Akkacha (Ténès), l'un des fleurons de l'industrie locale, est partiellement paralysée par un mouvement de grève. Les travailleurs, rassemblés devant l'entrée de l'usine, réclament «la revalorisation des salaires, la régularisation de la situation des contractuels et la dissolution de la section syndicale de l'entreprise affiliée à l'UGTA». Selon eux, le changement du syndicat est une «condition sine qua non à tout dialogue avec la direction». Pour sa part, le PDG de CERAMIT, M. Berraikia, affirme que «la commission des négociations poursuit ses travaux et que la plupart des revendications ont été prises en charge. Il reste toutefois deux points à examiner avant un accord final. D'ailleurs, la commission habilitée est à pied d'œuvre au niveau du groupe E.C.O», a-t-il souligné. Il faut savoir que la Société Nouvelle de Céramique Sanitaire de Ténès, qui emploie plus de 400 travailleurs, jouit d'une «bonne santé financière» et a même repris ses exportations vers l'étranger.