Le général-major Ahmed Bousteila, commandant de la Gendarmerie nationale, a reçu hier, au siège du commandement de l'institution, une délégation de la gendarmerie turque conduite par son commandant, le général d'armée Bekir Kalyoncu, apprend-on du commandement national. D'une durée de trois jours, cette visite de travail s'inscrit dans le cadre de l'échange d'expérience en matière de sécurité publique et de lutte contre la criminalité organisée. L'objectif assigné est la consolidation et la promotion des relations bilatérales entre les deux institutions dans le domaine de la formation et l'échange d'expériences professionnelles sécuritaires. Au cours de cette visite, des contacts ont eu lieu entre les deux parties en présence de hauts cadres de la Gendarmerie nationale algérienne. Cette délégation s'est rendue à travers les organes de formation et différentes structures opérationnelles et spécialisées de ce corps constitué, particulièrement à l'Institut criminalistique de Bouchaoui (Alger). Cette mission de haut niveau de la gendarmerie turque intervient, faut-il le souligner, au lendemain de l'opération de la prise d'otages perpétrée par un commando terroriste sur le site gazier de Tiguentourine (In Amenas) où la gendarmerie a pris part à l'assaut avec sa section de sécurité et d'intervention (SSI). A rappeler qu'avant-hier, le directeur général de la police française, Claude Baland, était en visite de deux jours à Alger ; sa mission l'a conduit chez le général-major Abdelghani Hamel, directeur général de la Sûreté nationale. Le patron de la police française avait les mêmes objectifs pour sa mission, à savoir l'«échange d'expériences» et le «renforcement de la coopération» entre les polices des deux pays.