Conférence «Toponymie et anthroponymie en Algérie : politiques et pratiques. 50 ans après l'indépendance». Mardi 20 et mercredi 21 février au Crasc, à Oran. Pourquoi s'appelle-t-on Djebel ou Dib ? Pourquoi El Oued s'appelle-t-elle El Oued ? Pourquoi dit-on toujours «rue d'Isly» ? Comment, depuis cinquante ans, des systèmes de dénomination nationale ont été mis en place pour reconstruire des patronymes détruits par l'armée et l'administration coloniale ? Le Centre de recherche en anthropologie sociale et culturelle fait le point sur les recherches menées en histoire, linguistique, géographie, sociologie, psychologie... Ces travaux ont porté sur plusieurs millions de noms propres de lieux et de personnes, mais aussi pour les fonctions économiques, sociales, culturelles, patrimoniales qu'ils remplissent : culture, tourisme, sécurité... Plusieurs universités algériennes sont concentrées sur cette tâche, à Mostaganem, Sétif, Constantine, Tlemcen, Tizi Ouzou, Béjaïa, Sidi Bel Abbès. Y seront soulevées des problématiques comme l'orthographe des noms propres, la prénomination amazighe, les non-dits dans le choix d'un prénom... Voir le programme complet des journées sur www.crasc-dz.org