C'est toujours comme ça : quand il y a la volonté, il n'y a pas de moyens ; quand ces derniers sont disponibles, ils sont défectueux ou en panne… Puis, quand les moyens existent, flambant neufs, comme par hasard, la volonté… Le parc communal de Annaba est considéré comme une plaie béante qui n'arrive pas à se cicatriser. Un dossier lourd que l'APC a «osé» prendre en charge. Et le nouveau président de la commune de Annaba en est conscient, lorsqu'il déclare: «J'ai constaté une anarchie totale dans le parc et une désorganisation entre ce dernier et le service d'environnement. Tout le matériel est en panne. La commune de Annaba doit être dotée de dix camions pour le ramassage de ses ordures. Insuffisance à laquelle il faut ajouter un manque de personnel. Nous devons recruter des agents de nettoiement avant la saison estivale. La commune de Annaba a enregistré un très grand retard dans la réalisation de ses projets. Je suis en train de gérer les problèmes de mes prédécesseurs.» Pour bien commencer, la commune de Annaba doit régler ses dettes avec Sonacome qui datent depuis 1995 d'un montant de 1 milliard de dinars et signer une convention avec la société SNVI pour les besoins de la maintenance de tout le matériel actuellement en panne. Sur un autre registre, l'APC se prépare pour éliminer les constructions illicites qui occupent d'importantes assiettes foncières. Le problème se pose sur les 100 logements programmés pour des habitants de Sidi Harb. Ces 100 logements inclus dans un programme de 500 logements (aide de la Banque mondiale) construits par l'agence foncière et la direction de l'urbanisme. Les 400 ont été construits et habités. L'assiette foncière se pose pour ces 100 logements qui restent. «Nous nous sommes déplacés à Sidi Harb avec les services concernés et les deux associations de Sidi Harb 1 et 2, pour dégager un terrain qui abritera le reste de ce programme ; celui que nous avons trouvé ne peut contenir que la moitié», a déclaré un des élus. Une autre bonne nouvelle concerne les élèves des écoles primaires de la ville de Annaba. La mairie a annoncé une opération d'envergure portant sur la réhabilitation des écoles primaires affichant un manque de commodités. En effet, les écoles concernées seront dotées d'appareils de chauffage et réhabilité par des travaux de rénovation. L'école primaire Benbadis qui date de l'ère coloniale en sera la première à bénéficier des bienfaits de cette opération. «Chaque année, cette école est programmée pour une opération de rénovation mais la DLEP chargée de l'opération ne suit pas», dénonce Merabet Farid, le président de la commune de Annaba. Sujet à critiques par les parents d'élèves, l'école primaire Kermadi de Sidi Achour verra la construction de sa clôture, tant réclamée. Pour ce faire, une enveloppe de 12 millions de dinars a été dégagée qui prendra également en charge les travaux de réfection de l'école primaire de Seybouse au grand bonheur de ses potaches.