Parmi les épineux problèmes que vit la commune d'Aït Yahia, vu son éloignement et sa situation géographique qui laissent à désirer, la scolarité des enfants, notamment en bas âge. Malgré les manques, l'APC tente tant bien que mal de venir en aide, selon les priorités et les exigences de l'heure. Sachant qu'il ne devrait pas y avoir d'école sans cantine à travers le territoire de notre pays et compte tenu du programme de l'éducation nationale, des écoles primaires ne connaissent pas encore de repas équilibré pour tous les potaches dans plusieurs écoles primaires à Ath Yahia. Cependant, connaissant les embarras et les tracasseries qu'endurent chaque année des dizaines d'élèves, le staff dirigeant de l'APC a dégagé, avec le consentement des élus et des premiers concernés une enveloppe de 549.256,00 DA pour l'achat de denrées alimentaires. Si par conséquent ces écoles (Igoufaf, Ath Daoud), ont bel et bien bénéficié de leurs cantines, d'autres prennent leur mal en patience et attendent leur tour. “En plus de la réparation, réhabilitation et réfection de plusieurs écoles réparties sur 48 villages, nous ne ménagerons aucun effort pour le bien-être de nos écoliers et nous avons en projet des réalisations dans le proche avenir d'autres cantines pour Koukou, Tafraouth, Takanna …pendant que d'autres seront dotées de matériel neuf”, promet le PAPC d'Aït Yahia. Enfin, signale – t – on, l'école d'Ath Ziri, un autre village d'Aït Yahia, continue de subir des désagréments causés par les eaux des riverains ou les eaux pluviales, ce qui rend le travail quasi impossible en hiver. “Nous manquons des moyens les plus rudimentaires, car il ne s'agit pas seulement d'avoir une cantine, mais faut- il à ajouter quelques ustensiles et des bouteilles de gaz pour mener à bien la tâche pédagogique.”, revendique une enseignante qui se dit lésée par l'isolement en passant en revue une série de dysfonctionnements : manque de chambre frigorifique, cour crevassée, inexistence de préau, infiltration… Pour rappel, l'APC avait procédé à la sécurisation et consolidation de l'école par un mur de soutènement en attendant l'assainissement des logements d'abord et mettre fin aux désagréments engendrés. “Quant à l'équipement, il relève du côté de la pédagogie et du sort de la direction de l'éducation”, soutient-on à l'APC. Les écoles primaires prennent le podium des préoccupations majeures, elles sont donc à l'honneur, c'est une question de temps et d'argent. LIMARA B