Education : insécurité à l'école Kermadi Messaoud Les parents d'élèves de l'école primaire Kermadi Messaoud de la cité Sidi Achour à Annaba sont en colère contre la direction de l'éducation et l'APC de Annaba. Ils étaient des dizaines à exprimer leur mécontentement la semaine dernière devant l'établissement et la direction de l'éducation quant au laisser-aller qui caractérise l'école. Erigée au piémont de l'Edough, cet établissement scolaire est sujet à une insécurité qui menace depuis longtemps les petits écoliers. De jeunes malfrats et autres délinquants rodent en permanence autour de cette école, dont la forêt qui la jouxte est leur repaire. «On craint les enlèvements d'enfants qui sont quotidiennement rapportés par la presse. Le risque est d'autant plus réel que l'école ne dispose même pas d'une clôture ceinturant la cour, ce qui pousse les écoliers à rester en classe pour éviter le contact avec les malfaiteurs», s'inquiètent les parents d'élèves. Exposées aux quatre vents, les classes ne sont même pas dotées de chauffage. Et les caprices de Dame nature en cet hiver n'ont pas été tendres avec les enfants qui grelottent tout au long de cette saison de froid. Il y a quelques mois, l'établissement avait fait l'objet d'un cambriolage. Toute la tuyauterie en cuivre installée pour accueillir les appareils de chauffage avait été volée. Sur le plan d'équipement, la situation est peu reluisante. Des bancs de classes cassés et des vitres brisées invitent les potaches à moins de concentration lors des cours pendant lesquels ils grelottent. Devant ce constat désolant, plusieurs parents d'élèves qui interpellent les autorités locales pour sécuriser cette école et la doter en appareils de chauffage et en équipements, ont tenu à dénoncer cette situation, dont les victimes sont des petits chérubins. L. A.
Investissements insuffisants en milieu rural Cent cinquante-sept (157) projets d'investissement, toutes activités agricoles confondues, ont été validés en 2012 au titre du programme du renouveau rural contre 397 projets durant l'exercice précédent. Ces projets ont nécessité près de 94 millions de dinars contre 122 millions de dinars en 2011. Créés dans le cadre des dispositifs de soutien de l'Etat à l'emploi (Cnac, Ansej et Angem), ces investissements demeurent insuffisants par rapport aux besoins des populations rurales estimées à 132 113 habitants. Des unités d'élevage de bétail, apicole et avicole ont pu voir le jour, à l'instar d‘autres activités sans susciter jusqu'à présent une amélioration des conditions de vie des populations rurales, en particulier celles des zones éloignées. T. G.
Relance de la formule location-vente de l'AADL La réactualisation des dossiers de souscription à la formule location-vente se déroule depuis son lancement le 28 janvier sans heurts. Les services de l'AADL ont pris leurs devants pour accueillir les souscripteurs dans de bonnes conditions. Les travailleurs en charge de l'opération ne se plaignent pas de dysfonctionnements du dispositif mis en place. Cinq bureaux sont mobilisés à cet effet. Ils s'accordent tous à dire que l'objectif fixé qu'est le traitement de 200 souscripteurs par jour, est réalisable. Hacène Ouifi, directeur de l'AADL Annaba, rappelle que les dossiers 2001 en attente de traitement sont évalués à près de 5 000. Ils sont en tout 7000 demandeurs ayant souscrit à tous les programmes AADL confondus, c'est-à-dire de 2001 à 2006. De l'avis du directeur, cette demande sera satisfaite quand on sait que le nouveau programme AADL dont a bénéficié la wilaya d'Annaba, est estimé à 10 000 unités qu'abritera la nouvelle ville de Draâ Errich. A. S.