Livrée depuis plusieurs mois, l'antenne administrative relevant de l'APC d'Azazga, sise à la sortie sud du chef-lieu communal, n'est toujours pas mise en service. Construite en contrebas de la RN71, sur l'axe menant à Cheurfa, la structure est complètement cachée des regards, et aucun citoyen ne s'y rend encore, puisqu'elle n'est toujours pas opérationnelle. Pourtant, la construction toute neuve apparaît prête à l'emploi. Le portail mis à terre indique que la nouvelle annexe de l'APC est pratiquement à l'abandon. Conçue pour diminuer la pression sur le service d'état civil de l'APC d'Azazga, cette antenne administrative ne rend jusqu'à présent service à personne. Il n'y avait même pas un gardien lorsque nous nous sommes rendus sur place. Les risques d'actes de dégradation ou de vandalisme sont réels. Sera-t-elle ouverte un jour au public ? Auparavant, il faudra aménager l'incroyable piste qui mène vers cette structure. L'on ne peut s'y rendre ni en voiture, ni à pied. Les huiles de vidange provenant des garages de mécanique coulent sur un chemin défoncé, que ne peuvent emprunter ni les enfants ni les personnes âgées. Même les habitants du chef-lieu de daïra, situé à un kilomètre de distance, ne connaissent pas l'existence de cette nouvelle structure administrative et l'état catastrophique de cette poche de terrain située en périmètre urbain mais où aucun visiteur n'est disposé à revenir une deuxième fois.