Selon des responsables de l'APC de Oued Fodda, trois enfants, âgés de 14 à 16 ans, et demeurant à Dahamnia, dans la même commune, ont été mordus, mercredi dernier, par un chien atteint de la rage. Les victimes ont été admises à l'hôpital d'El Attaf pour y subir les soins nécessaires, selon les mêmes sources. D'après un vice-président de l'APC, l'animal, qui a mordu un autre chien avant de s'attaquer aux enfants, n'a pu être capturé et s'est échappé en direction de la commune voisine d'El Attaf. Il nous apprend toutefois qu'une opération d'abattage a été organisée, jeudi dernier, par l'APC de Oued Fodda, et s'est soldée par l'élimination de tous les chiens errants ou non vaccinés. Mais pourquoi avoir attendu ce fait grave pour mener une telle action ? L'on sait que les citoyens, les autorités sanitaires et le service de la prévention de la direction de la santé n'ont cessé, ces derniers temps, d'appeler à une lutte sans merci contre ces bêtes nuisibles. Mais force est de constater que cet appel n'a pas eu l'écho escompté auprès des responsables concernés, puisque les meutes de chiens continuent à envahir les villes et villages avec tous les risques qu'ils font encourir aux citoyens. Déjà en 2005, la rage avait causé la mort de deux personnes dont un enfant de 14 ans qui n'avait pas été examiné à temps par les services sanitaires. Au centre-ville de Chlef, par exemple, ces bêtes cohabitent avec les habitants et occupent même des espaces publics sans être inquiétés. Combien faudra-t-il encore de victimes pour que les autorités locales daignent enfin réagir, surtout que l'été approche à grands pas ?