Au lendemain de la joute amicale disputée face à l'Entente, le sélectionneur national des U20 fait le bilan de la préparation, à deux semaines du coup d'envoi de la CAN-2013 de la catégorie qu'abrite l'Algérie du 15 au 30 mars prochain. - Quelle appréciation faites-vous de la rencontre qui vous a opposés à l'Entente de Sétif ?
La rencontre a été bénéfique à plus d'un titre. Je retiens beaucoup d'enseignements de ce dernier test. Je tiens à remercier l'ES Sétif, leader de la Ligue 1 qui a bien voulu jouer le jeu, malgré son agenda chargé. Pour cette ultime répétition, le groupe devait se mesurer à un adversaire du calibre de l'Entente.
- Le groupe a bien réagi face à un bon sparring-partner, non ?
Les garçons ont dans l'ensemble répondu présent. L'identité et le niveau de l'adversaire ont stimulé le collectif qui s'est appliqué, notamment en première mi-temps, durant laquelle le groupe a laissé apparaître des signes encourageants. Cette confrontation nous a, non seulement, permis d'évaluer le rendement des uns et des autres, mais de peaufiner notre jeu et notre stratégie.
- Face à l'Entente, la mayonnaise entre joueurs locaux et leurs camarades évoluant à l'étranger, qui se sont pour certains d'entre eux bien illustrés, a plus ou moins fonctionné, non ?
Il est vrai que depuis le dernier tournoi de l'UNAF, le groupe a fait du chemin. Je dois faire abstraction d'une telle chose car le plus important s'est d'être au top face au Bénin, à l'Egypte et au Ghana qui ont mis les bouchées doubles durant la phase préparatoire que nous suivons avec attention.
- Avez-vous réalisé le programme tracé et obtenu les moyens nécessaires pour effectuer une préparation digne de ce nom ?
La Fédération, à sa tête M. Raouaraoua, n'a ménagé aucun effort pour nous mettre dans les meilleures conditions de travail possibles. Tous les moyens ont été mis à la disposition de la sélection qui vient de boucler son 5e stage de préparation. Si nous n'accédons pas au carré d'as, le premier objectif qui m'a été fixé, nous n'aurons aucune excuse. Je serais le seul et l'unique responsable.
- On a comme l'impression que vous appréhendez la compétition…
Je me trouve dans la même situation que Vahid Halilhodzi, qui n'avait non seulement rien promis avant la CAN, mais tenu à tempérer les ardeurs d'un public devant savoir que le Bénin, l'Egypte et le Ghana sont de grosses cylindrées. Comme la mission ne sera pas aisée, je mesure l'impatience du public algérien qui attend une qualification en Coupe du monde depuis 21 ans.