Depuis sa création par décret présidentiel en 1991, l'Université de la formation continue de Tiaret n'a cessé d'être cette planche de salut à laquelle recourent des milliers de personnes, hommes et femmes, jeunes ou vieux pour décrocher le sésame et/ou entrouvrir des perspectives professionnelles autrement plus meilleures. L'UFC, à travers ses quatre centres (Tiaret, Ksar-Chellala, Sougueur et Frenda) et ses 4 087 étudiants, a pour mission «d'assurer des formations diplômantes et qualifiantes en résidentiel» ou à distance par le biais des TIC et des regroupements périodiques au sein des lieux de formation. L'UFC, comme le souligne son directeur, M. Attallah Smaili, «s'inscrit pleinement dans la formation tout au long de la vie, la validation des acquis professionnels et une meilleure adéquation formation et emploi». Les matières dispensées à l'UFC étant l'informatique, le droit des affaires, le commerce international et droit des relations économiques. 70 professeurs assurent les cours dispensés le soir de 17h30 à 19h30 ainsi que le samedi toute la journée. 75% des inscrits le sont pour la graduation et les autres pour la post-graduation. Notre interlocuteur nous a déclaré, en marge d'une brève entrevue, que de 2 filières dispensées en 2011 l'on est passé à quatre. Cela s'est répercuté sur le nombre d'étudiants qui passe de 1 500 à 4 087. En plus d'un taux de réussite au BAC qui reste de l'ordre de 57%, pas moins de 300 à 400 décrochent leur licence au bout d'un cursus universitaire de trois ans. Récemment, et en dépit de la faiblesse des ressources, «le siège de l'UFC s'est enrichi avec l'apport d'une bibliothèque de plusieurs milliers de livres», fait savoir M. Smaili dont le souci reste «le pourvoi du centre et de ses annexes d'un encadrement de rang magistral, notamment ceux détenteurs d'un magister et au chômage». L'entrain que suscite l'UFC reste grand mais il faut pour autant assurer des moyens pédagogiques, infrastructurels et humains à la hauteur des attentes. Le défi est à relever.