Samedi 9 à 14h30, à l'hôtel Es Safir, ex-Aletti, Alger. Rencontre-débat : «Algérie-France. De la repentance : nécessité ou alibi ?» organisée par El Watan Week-end et les éditions barzakh. La question de la repentance en Algérie se pose avec d'autant plus d'acuité aujourd'hui. La visite de François Hollande en Algérie, en décembre 2012, au cours de laquelle a été reconnue la brutalité du régime colonial, amorce peut-être une évolution inédite dans la posture de la France à l'égard de son passé. En Algérie, s'achève une année symbolique, l'année 2012, marquant le cinquantenaire de l'indépendance du pays. Qu'est-ce que la repentance ? Qui peut la réclamer ? De qui doit-on l'exiger, et doit-on seulement la souhaiter ? Comment éviter les calculs politiciens, les surenchères politiques et s'interroger avec rigueur, sur la connaissance et la distance – dans l'«élucidation» –, sur les différents aspects et les implications de ce mot ? Telle est l'ambition de cette rencontre, réunissant trois intellectuels algériens et français qui, ensemble et avec le public, déconstruiront ce concept devenu étrangement à la mode ces dernières années. Avec Ismaël Sélim Khaznadar, coordinateur du livre Aspects de la repentance (barzakh, 2012), professeur à l'université de Constantine et mathématicien. Olivier Le Cour Grandmaison, enseignant en sciences politiques et en philosophie politique à l'université d'Evry-Val-d'Essonne, spécialiste des questions de la citoyenneté et de la colonisation. Malika Rahal, agrégée d'histoire, lecture à la School of Politics and International Relations de l'université de Nottingham et chercheuse à l'Institut d'histoire du temps présent de Paris (CNRS). Modération : Abdellali Merdaci.