La ville de Médéa vient d'être dotée de feux tricolores dans le but de réguler l'anarchie et le désordre indescriptibles qui touchent la circulation routière, en particulier lors des heures de pointe. Ces nouveaux feux flambant neufs ont été installés récemment dans deux importants axes routiers très fréquentés et incontournables : il s'agit du boulevard d'Alger et celui de Takbou, à la sortie sud du chef-lieu de wilaya. Mais cette nouveauté n'a pas été du goût de tous les automobilistes qui empruntent souvent ces voies, en particulier les personnes inciviles et ceux toujours pressés qui se sont habitués à profiter de l'anarchie pour «brûler» les priorités, prévues pourtant dans le code de la route. Par contre, d'autres usagers ont accueilli favorablement l'initiative de la nouvelle APC qui veut moderniser la cité, en mettant en place de nouvelles plaques de signalisation et des moyens adéquats pour réglementer et rendre la circulation plus fluide. Aujourd'hui, il est devenu quasiment impossible de passer par le centre-ville de Médéa sans se retrouver dans des encombrements avec pertes de temps pour le travailleur et l'écolier. Aussi, il faut sortir très tôt pour éviter les embouteillages impressionnants. Car les bouleversements sociaux contemporains de ces dernières années vécus par la capitale du Titteri commencent à constituer une sérieuse menace d'asphyxie en l'absence d'une vision futuriste d'aménagement urbain, à court et moyen termes, en prévoyant de nouveaux tracés de routes, des ouvrages d'art, des parkings à étages et des rues piétonnières. Cela pour aérer l'ancien centre-ville et diminuer la concentration humaine qui a pris des proportions importantes avec le phénomène de l'exode rural qu'a subi la région dans les années 1990.