-Turquie : le chef rebelle kurde, Abdullah Öcalan, a confirmé hier à des députés kurdes qui lui rendaient visite dans sa prison qu'il appellerait, jeudi, ses troupes du Parti des travailleurs du Kurdistan (PKK) à un cessez-le-feu, a rapporté, à Istanbul, devant la presse l'un de ces députés, Selahattin Demirtas. «Je poursuis mes préparatifs pour lancer un appel le 21 mars, le jour des célébrations du Newroz (nouvel an kurde). La déclaration que je vais faire sera historique», a déclaré M. Öcalan dans un message lu par M. Demirtas, coprésident du Parti pour la paix et la démocratie (BDP, pro-kurde). «Cet appel comprendra des informations satisfaisantes concernant la partie militaire et la partie politique d'une solution. Je veux résoudre la question des armes rapidement, sans qu'aucune autre vie ne soit perdue», a poursuivi le chef historique du PKK dans le message lu par son visiteur. -Nations unies : de nouvelles négociations se sont ouvertes hier à New York pour tenter de conclure le premier traité international sur le commerce des armes conventionnelles, après l'échec des précédentes discussions en juillet. En ouvrant cette «conférence finale», le secrétaire général de l'ONU, Ban Ki-moon, a appelé de ses vœux un «traité solide et efficace». «L'absence de règles dans le commerce international des armes», a-t-il dit, «est inexplicable» alors que tant d'autres secteurs sont réglementés. «Il y a des règles communes pour le commerce international des fauteuils mais pas pour celui des armes», a-t-il noté. «La violence armée tue chaque année un demi-million de personnes, dont 66 000 femmes et enfants», a déploré M. Ban. -Otan-Syrie : le secrétaire général de l'OTAN, Anders Fogh Rasmussen, a déclaré hier que l'Alliance atlantique ne voulait pas se mêler au débat sur la fourniture d'armes aux rebelles syriens, réaffirmant ainsi sa détermination à la laisser en dehors du conflit qui dure depuis deux ans. La question relative à la levée de l'embargo sur les armes «ne concerne pas l'OTAN» et «je n'ai pas l'intention de me mêler, de quelque façon que ce soit, aux discussions en cours au sein de l'Union européenne», a dit M. Rasmussen au cours d'une conférence de presse. Il a affirmé à plusieurs reprises que l'OTAN n'avait «aucune intention» d'intervenir en Syrie, comme elle l'avait fait en Libye en 2011.