24 personnes, dont huit policiers, ont été blessées mardi dans des affrontements entre les forces de sécurité turques et des Kurdes dans trois villes du sud-est de la Turquie à l'occasion de la célébration du Nouvel An kurde, le Newroz, en dehors des dates autorisées par Ankara. A Cizre, dans la province de Sirnak, deux policiers ont été blessés par balle et trois autres par des jets de pierre alors qu'ils intervenaient pour empêcher les festivités, selon des sources locales de sécurité. Un civil a également été blessé par des jets de pierres. Trois policiers ont également été blessés, dont un grièvement, par des tirs de fusils d'assaut à Yüksekova, une ville de la province de Hakkari, aux confins de l'Iran et de l'Irak, selon d'autres sources sécuritaires. Plus de 10.000 personnes ont bravé l'interdiction des autorités et manifesté dans un quartier central de Batman, provoquant une violente riposte de la police anti-émeute qui a fait usage de canons à eau et de gaz lacrymogène, ont indiqué des sources locales. Les manifestants ont lancé des pierres et attaqué les forces de l'ordre avec des bâtons. Quinze blessés étaient à déplorer parmi les manifestants dont un hospitalisé avec une blessure à la tête et qui serait dans un état grave. Parmi les blessés se trouve aussi un député kurde du Parlement turc, Ahmet Türk. Les manifestants ont scandé des slogans en faveur du chef rebelle kurde emprisonné Abdullah acalan, chef historique du Parti des travailleurs du Kurdistan (PKK), en lutte armée contre les forces d'Ankara depuis 1984. Les célébrations du Newroz, qui coïncident avec l'arrivée du printemps, sont l'occasion pour la communauté kurde de revendiquer davantage de droits et d'afficher son soutien au PKK. Cette année, les autorités ont rejeté les demandes du principal parti pro-kurde BDP (Parti de la démocratie et de la paix) qui souhaitait organiser les célébrations le dimanche, et ont désigné le mercredi 21 mars comme étant la seule date autorisée pour ces fêtes. Des heurts se sont produits dimanche dans le sud-est anatolien à majorité kurde et à Istanbul, première métropole de Turquie, qui abrite une grande communauté kurde. Cette épreuve de force intervient dans un climat de tensions, la justice ayant arrêté ces derniers mois plusieurs centaines de suspects accusés de collusion avec le PKK. 24 personnes, dont huit policiers, ont été blessées mardi dans des affrontements entre les forces de sécurité turques et des Kurdes dans trois villes du sud-est de la Turquie à l'occasion de la célébration du Nouvel An kurde, le Newroz, en dehors des dates autorisées par Ankara. A Cizre, dans la province de Sirnak, deux policiers ont été blessés par balle et trois autres par des jets de pierre alors qu'ils intervenaient pour empêcher les festivités, selon des sources locales de sécurité. Un civil a également été blessé par des jets de pierres. Trois policiers ont également été blessés, dont un grièvement, par des tirs de fusils d'assaut à Yüksekova, une ville de la province de Hakkari, aux confins de l'Iran et de l'Irak, selon d'autres sources sécuritaires. Plus de 10.000 personnes ont bravé l'interdiction des autorités et manifesté dans un quartier central de Batman, provoquant une violente riposte de la police anti-émeute qui a fait usage de canons à eau et de gaz lacrymogène, ont indiqué des sources locales. Les manifestants ont lancé des pierres et attaqué les forces de l'ordre avec des bâtons. Quinze blessés étaient à déplorer parmi les manifestants dont un hospitalisé avec une blessure à la tête et qui serait dans un état grave. Parmi les blessés se trouve aussi un député kurde du Parlement turc, Ahmet Türk. Les manifestants ont scandé des slogans en faveur du chef rebelle kurde emprisonné Abdullah acalan, chef historique du Parti des travailleurs du Kurdistan (PKK), en lutte armée contre les forces d'Ankara depuis 1984. Les célébrations du Newroz, qui coïncident avec l'arrivée du printemps, sont l'occasion pour la communauté kurde de revendiquer davantage de droits et d'afficher son soutien au PKK. Cette année, les autorités ont rejeté les demandes du principal parti pro-kurde BDP (Parti de la démocratie et de la paix) qui souhaitait organiser les célébrations le dimanche, et ont désigné le mercredi 21 mars comme étant la seule date autorisée pour ces fêtes. Des heurts se sont produits dimanche dans le sud-est anatolien à majorité kurde et à Istanbul, première métropole de Turquie, qui abrite une grande communauté kurde. Cette épreuve de force intervient dans un climat de tensions, la justice ayant arrêté ces derniers mois plusieurs centaines de suspects accusés de collusion avec le PKK.