Il faut explorer toutes les voies possibles à même de parvenir à des résultats devant permettre de consolider davantage la coopération entre nos deux pays. » C'est ce qu'ont déclaré Dahou Ould Kablia, ministre délégué chargé des Collectivité locales, et Mounakaila Modi, ministre nigérien de l'Intérieur et de la Décentralisation, à l'occasion de l'ouverture, hier à Tamanrasset, des travaux de la deuxième session du comité bilatéral frontalier algéro-nigérien. Une rencontre dont les travaux se poursuivront aujourd'hui. Les deux ministres ont, en effet, exhorté les experts des deux pays à profiter de ce cadre de concertation bilatérale pour promouvoir la coopération en vue de lutter contre les fléaux transfrontaliers, notamment l'immigration clandestine et la contrebande. Lors de cette réunion, les délégations des deux pays procéderont à l'évaluation de l'état d'exécution des recommandations et des décisions arrêtées lors de la première session tenue en janvier 2004 à Niamey, la capitale nigérienne. Elles devront aussi définir de nouveaux axes de coopération transfrontalière. Ce mécanisme a été créé en octobre 1997, rappelons-le, dans le but de traiter et faciliter la circulation des personnes et des biens, la lutte contre l'immigration clandestine et veiller à la sécurisation de la zone frontalière. La coopération en matière de lutte contre le terrorisme entre Alger et Niamey, selon Mounakaila Modi, se porte bien. Dans une déclaration à l'APS, à l'issue de sa visite à Alger, le ministre nigérien a affirmé que les autorités nigériennes ont mené, dans leur pays, des opérations de ratissage contre des terroristes algériens et ont réussi à les mettre hors d'état de nuire.