L'Algérie et le Niger ont affiché, jeudi à Tamanrasset, leur volonté de faire de la zone frontalière un espace de « paix et de sécurité » à la fin des travaux de la deuxième session du comité bilatéral frontalier algéro-nigérien. Les recommandations qui ont été adoptées à l'issue de cette session, coprésidée par Daho Ould Kablia, ministre délégué chargé des Collectivités locales, et Mounkaila Modi, ministre nigérien de l'Intérieur et de la Décentralisation. Les deux ministres ont plaidé, à cette occasion, pour le renforcement de la coopération et la concertation entre les autorités locales frontalières des deux pays, la sécurisation de la zone frontalière par la lutte contre le terrorisme et contre la criminalité sous toutes ses formes ainsi que la prévention et la lutte contre l'immigration clandestine. Ils ont également insisté sur le développement des zones frontalières à travers la promotion des échanges commerciaux frontaliers, la formation spécialisée dans divers domaines ainsi que d'autres domaines aussi variés que la protection de l'environnement, le développement durable, l'agriculture et l'élevage, les transports, l'énergie, les travaux publics ainsi que la lutte contre les maladies.