L'association algérienne pour les relations interculturelles(AAPRI) est l'une des associations où les Oranais résidant en France sont présents en grand nombre. Activant dans la ville française de Brest (nord-ouest), les membres de l'AAPRI militent pour les droits des Algériens en France et la sauvegarde des liens avec leur pays d'origine. Cette association s'est déjà distinguée en France par l'organisation de plusieurs rencontres avec des hommes de culture algériens et arabes, des chercheurs, des universitaires et des personnalités politiques. L'un des principaux créneaux de son champ d'activités a trait à l'organisation des forums et journées culturelles. AAPRI milite également pour la création d'un réseau d'associations algériennes à caractère social et culturel. A ce propos, c'est là, peut-être, un point très fort des objectifs de cette association. AAPRI compte mobiliser un grand nombre d'associations autour d'un projet pour « Capital décès ». Belhouari S, secrétaire de cette association, dira à ce propos que « le rapatriement des corps pose énormément de problèmes aux familles, surtout du point de vue financier ; c'est pourquoi l'idée d'un capital décès a eu un écho favorable au sein de la communauté émigrée, principalement auprès des travailleurs. » Selon notre interlocuteur, « la présence dans le mouvement associatif et la participation des cadres algériens résidant en France est très limitée. » A cette échelle, ce sont surtout « les étudiants qui activent le plus », précisera M. Belhouari. Pour ce qui est des activités, un grand nombre de projets d'échanges culturels sont au programme de cette association. Cependant, Bejaïa, une ville jumelée avec Brest, reste la principale destination des adhérents de cette association lors des vacances et congés annuels. AAPRI compte élargir son champ d'échanges avec des associations des villes comme Oran, Mostaganem et Tlemcen. Les contacts sont en cours et un large programme est en voie de concrétisation...