En 2012, il a été enregistré 889 infractions liées à la constrution sans autorisation. La police de l'urbanisme a exécuté 30 arrêtés de démolition. Les infractions à l'environnement et à l'urbanisme ont connu, l'année dernière, une augmentation sensible, selon un dernier bilan émanant de la sûreté de wilaya d'Aïn Defla. Aussi, les nombreuses interventions de la police de l'urbanisme et la protection de l'environnement ont permis, durant l'année 2012, d'enregistrer pas moins de 889 infractions liées à la construction sans autorisation, soit plus de 45 comparativement à l'année 2011. Toujours dans le chapitre de l'urbanisme, le même bilan fait état de nombreuses infractions donnant lieu à l'arrêt des travaux, pour absence de permis de construire (904 cas), soit une hausse de 79 par rapport à l'année précédente. Par ailleurs, la police de l'urbanisme indique, également, avoir exécuté 30 arrêtés de démolition sur ordre des autorités compétentes. S'agissant des autres infractions liées au manquement aux règles d'hygiène, pouvant porter préjudice à la santé publique, on peut citer le dépôt anarchique de déchets et le déversement des eaux usées nauséabondes sur la voie publique ou l'abattage clandestin de bestiaux. Les mêmes services indiquent avoir enregistré respectivement 168 et 6 cas d'infractions. Signalons, en outre, que 1 217 rapports établis ont été transmis aux maires et chefs de daïra et 545 autres à l'autorité judiciaire, a-t-on encore appris de même source. Pour rappel, les interventions de la police de l'urbanisme et de la protection de l'environnement ne se comptent plus depuis le début de l'année en cours, dans le cadre des opérations de lutte contre le marché informel, a-t-on constaté sur place. Pour autant, les agressions sous toutes leurs formes se poursuivent, encouragées par le manque de civisme des citoyens et le laxisme de certains responsables. Ces derniers se disent souvent dépassés par la situation, en raison d'un déficit en moyens humains et matériels, qui empêche, selon eux, le contrôle systématique de tous les contrevenants, notamment au niveau des villes de Khemis Miliana, El Attaf, pour ne citer que celles-là et où l'anarchie, dans ces domaines, a atteint des seuils intolérables