Au total, plus de 200 locataires qui ont entrepris des transformations dans leur habitations, que ce soit à l'intérieur ou à l'extérieur, ont été mis en demeure par les services concernés. Pas moins de 200 ménages ayant entrepris des transformations qui ont touché les appartements et les parties extérieures des appartements ont été mis en demeure par les services concernés et à leur tête les services communaux en collaboration avec la police de l'urbanisme. La majorité de ces cas ont été recensés dans les quartiers d'Oran-Est et notamment la daïra de Bir El Djir durant le premier trimestre de cette année. Un délai a été accordé à ces locataires pour la remise en l'état initial de leurs logements. Une fois le délai accordé à ces locataires expiré, les dossiers de ces locataires devraient être transférés à la justice. Cela dit, les transformations illicites opérées à l'intérieur des logements et au niveau des balcons et des façades ne dérogent pas à la règle puisqu'elles sont aussi concernées par une vaste campagne de lutte contre tout ce qui ne répond pas à la conformité édictée par les textes en vigueur. Dans ce chapitre précisément, lesdits services, et suite à des opérations de contrôle et de recensement effectuées au niveau de plusieurs quartiers et cités, notamment à Haï El Yasmine, Haï Essabah, Haï Ennour à Bir El Djir, ont recensé des dizaines de cas de transformation. Les locataires avaient effectué des modifications ou des aménagements sans autorisation. Certains habitants au rez-de-chaussée ont même squatté des parties de trottoirs sur lesquelles ils ont construit des pièces. Les nouvelles mesures prises par ces services suscitent une grande inquiétude chez les personnes concernées par le problème. Ces derniers affirment qu'ils vivent dans l'étroit. C'est le cas des habitants des appartements F1 dans la cité 300 logements à Haï Essabah. La majorité des locataires de cette cité ont recouru à des modifications à l'intérieur de leur maison pour «gagner» quelques centimètres de plus. La cuisine, quant à elle, a été transformée en une petite chambre. La cuisine, par contre, a pris la place du balcon qui a été tout simplement supprimé. «Ainsi, le studio transformé, nous avons pu libérer un second espace, certes très petit mais il sert de chambre à coucher», dira l'un d'eux. «Le ministre de l'Habitat avait déclaré auparavant que son département avait demandé aux OPGI de faire des études sur la possibilité de transformer ou d'élargir les habitations de type F1 en F2 ou F3. Mais, à ce jour, rien n'a été fait pour nous», ajoute-t- il.