La ville d'Aïn Azel (chef-lieu de daïra situé à 52 km au sud de Sétif) est en fête. L'accession de son équipe de volley-ball en super division en est la cause. Plus connue par son école de boxe dont l'aura a dépassé les frontières nationales, la ville qui était dans le temps, la terre de la balle au filet, intègre désormais le gotha national de volley-ball. Après un parcours presque parfait, jalonné par 15 victoires remportées en 19 rencontres, le six de Samir Zitouni boucle l'exercice avec 46 points, soit à 8 longueurs de son dauphin le WARouiba. Le mérite des volleyeurs d'Aïn Azel est grand sachant qu'ils engrangent la deuxième accession en une année. Nouveaux promus en nationale une «B», les jaune et noir n'ont donc pas tardé à gravir les échelons et à relever le défi, réjouissant toute une région. L'accession d'El Fanar aura à n'en pas douter, des répercussions positives sur l'économie de la daïra, un pôle de développement du volley-ball et de la boxe, deux disciplines à encourager. Contacté par nos soins, Abdallah Belhadouche, le président du nouveau promu, un homme comblé, nous dira : «Notre accession est le fruit d'un grand travail et des sacrifices consentis par le staff technique, les joueurs et les dirigeants. L'incommensurable soutien de notre merveilleux public est pour beaucoup dans la consécration de notre équipe qui a su tirer profit de la salle omnisports, un facteur de développement de la discipline. J'estime que les garçons qui ont permis à Aïn Azel d'avoir une équipe parmi l'élite du volley-ball national, méritent une reconnaissance. On doit savoir que cette accession a été réalisée par un effectif formé à 90% des athlètes du club disposant de 120 joueurs. Pour valoriser cette accession s'inscrivant dans le développement économique de toute la région, nous allons tout entreprendre pour constituer une équipe performante. Pour atteindre un tel objectif nous comptons sur la précieuse aide des autorités locales.»