L'idée de réalisation d'un parc d'investissement sur une superficie de 134 ha à Ras El Oued est sur la bonne voie. Tous les espoirs reposent sur ce projet susceptible de donner à la cité une nouvelle dynamique, et résorber le taux de chômage. Les données de ce projet, dont sa proximité de l'autoroute (10km), de la voie ferrée (6km) plaident en sa faveur, surtout qu'il sera réalisé dans un bassin de plus 100 000 habitants où l'on ne compte pas une seule fabrique digne de ce nom. L'on saura auprès de sources bien informées que l'agence nationale d'intermédiation et de régulation du foncier (ANIREF) avait déjà désigné les trois bureaux d'études ayant déjà achevé la première phase, englobant l'étude d'impact sur l'environnement, l'étude géotechnique et l'étude d'aménagement. Selon nos sources, une seule contrainte relative au déclassement des terres agricoles, retarde le lancement de l'appel d'offres national et international. Des investisseurs étrangers ont déjà manifesté leur intérêt pour ce projet. Une délégation d'hommes d'affaires turcs a fait le déplacement à Ras El Oued, au cours de la semaine dernière, pour une mission de reconnaissance. Cette dernière compte investir dans le domaine de la transformation de la cellulose avec à la clé 500 postes d'emploi. Au volet des facilitations, l'on saura que le wali a saisi les autorités centrales, en vue de faire bénéficier le sud de la wilaya des avantages accordés à la zone des Hauts plateaux.