Pas moins de 2143 encadreurs et 76 observateurs ont veillé sur ces épreuves les plus importantes du cycle primaire. Le mardi 28 mai, c'est le jour J pour les jeunes élèves qui ont passé leurs examens de fin cycle primaire cette année dans la wilaya de Béjaïa. Avec moins de 200 candidats que l'année passée, le nombre de candidats aux examens de fin de cycle primaire sur le territoire de la wilaya passe cette année à 13 454 élèves qui ont rejoint hier les centres d'examen, selon un communiqué de la Direction de l'Education de Béjaïa.«Pour la troisième fois consécutive, on enregistre une diminution dans le nombre global des candidats. Cette année, elle est de l'ordre de 206 candidats par rapport à la session 2012», écrit la cellule de communication de la DE. Pas moins de 2143 encadreurs et 76 observateurs ont veillé sur ces épreuves les plus importantes du cycle primaire. Soixante seize centres d'examen répartis sur les 558 écoles primaires dont 5 écoles privées sont mis à la disposition des jeunes candidats, selon la même source. Le volet restauration, l'encadrement des examens et les différents services liés au bon déroulement des épreuves sont aussi pris en charge dans les centres d'examens, assure la DE. Selon Aït Mansour Farid, enseignant au primaire Tizi de Feraoun, les épreuves de 5e se sont déroulées dans de bonnes conditions au niveau de leur établissement. «Les épreuves étaient simples, à mon avis, les questions et les sujets à la portée de la plus part des élèves», a-t-il déclaré. Contrairement aux deux autres cycles, secondaire et moyen oû les filles dominent en nombre, le palier primaire est dominé par les garçons. La direction de l'éducation note, par ailleurs que des jeunes candidats avec des troubles visuels (handicaps visuels) au nombre de quatre élèves, en tout «sont pris en charge dans les centres d'examen ou ils bénéficieront de l'assistance nécessaire en application de la réglementation», précise le communiqué de la DE. Il est à noter que, les enfants qui souffrent de l'autisme ne sont toujours pas acceptés dans les centres d'examens ou les écoles publiques. Le président de l'Association des enfants autistes de Béjaïa, Fatah Haddad qui lutte depuis des années pour l'ouverture d'un centre pour enfants autistes à Béjaïa a tenu, encore une fois à dénoncer «ce laisser aller» des pouvoirs publics envers cette frange de la société. «Intégrer ces enfants dans le cycle primaire est notre priorité», dit-il en soulignant que les autorités n'ont jamais répondu favorablement à cette demande et brandissent toujours l'argument du manque de places pédagogiques.