«Après la démolition de nos barraques, plusieurs d'entre nous passent la nuit à la belle étoile. Le hic est que les responsables ont acheminés le peu de mobilier que nous possédons vers la fourrière de la commune», ont pesté les protestataires. «Il y a un mois de cela, nous avons été contactés par le maire de Bendaoud qui s'est engagé à prendre toutes les mesures qui s'imposent pour nous reloger», ont souligné les chefs de familles présents devant le siège de la daïra de Relizane pour exprimer leurs désappointements à l'égard de l'indifférence des responsables. Ces mécontents, ont lors du sit in, déclaré que les responsables concernés n'ont pas daigné trouver une solution à leur situation qui s'empire davantage. «Nous refusons de quitter les lieux. Après la démolition de nos barraques, plusieurs d'entre nous passent la nuit à la belle étoile. Le hic est que les responsables ont acheminés le peu de mobilier que nous possédons vers la fourrière de la commune», ont pesté les protestataires. Du côté de la mairie l'on affirme que les dossiers de ces familles se trouvent sur la table du chef de daïra mais ce dernier a refusé de les prendre en charge dans le cadre des opérations de relogement. Avant d'entamer l'opération de recasement de 109 ménages, les services concernés ont recensé toutes les personnes occupant les habitations de fortune. Le jour du relogement, ils n'étaient pas mois de 131 familles qui ont bénéficié de nouveaux logements. Cependant, aucune de ces familles qui viennent maintenant pour réclamer un éventuel relogement ne figurait parmi les occupants. Ainsi, entre le cri de détresse des uns et l'attitude l'administration ce sont des enfants algériens qui souffrent sous les aléas climatiques. «Nous sommes tous des démunis et nous n'avons aucun refuge pouvant abriter nos enfants», ont-ils crié.