Le conseil d'administration de la Ligue de football professionnel (LFP), réuni la veille du week-end dernier, s'est penché sur le problème des dettes des clubs professionnels vis à vis de leurs joueurs. Sur ce chapitre, la situation est peu reluisante comme l'indiquent les chiffres révélés par l'instance du football professionnel. En effet, sur les 32 clubs qui forment le contingent des Ligues 1 et 2, seuls les huit clubs suivants n'ont pas de souci sur ce plan : JS Kabylie, USM Alger, USM Harrach, JS Saoura (Ligue 1), RC Arbaâ, CRB Aïn Fekroun, AB Merouana et MC Saïda (Ligue 2). Le reste des pensionnaires des deux divisions suscitées sont empêtrés dans cette situation sans perspective de s'en sortir sans un coup de pouce de «papa Noël». Conformément aux règlements généraux de la LFP, les clubs endettés n'ouvrent pas droit au recrutement de nouveaux joueurs, menacés d'une défalcation de points et risquent même d'être relégués en division inférieure. Les clubs qui se trouvent dans cette situation sont les suivants : MC Oran, MC El Eulma, ASO Chlef, USM Bel Abbès, WA Tlemcen, ES Sétif, CA Batna, JSM Béjaïa, MC Alger, CR Belouizdad, CA Bordj Bou Arréridj, CS Constantine (Ligue 1), MO Béjaïa, ES Mostaganem, USM Annaba, CR Témouchent, MO Constantine, NA Hussein Dey, O Médéa, ASM Oran, MSP Batna, USM Blida, SA Mohammadia, AS Khroub (Ligue 2). Ces clubs n'ont pas honoré leurs engagements contractuels avec leurs joueurs. Ces derniers ont fait valoir leurs contrats auprès de la Chambre de résolution des litiges (CRL) qui leur a donné gain de cause. Cette situation n'est pas nouvelle dans la mesure où elle se renouvelle à chaque saison depuis la première année de l'instauration du professionnalisme. Il est temps pour la LFP de faire une saine et juste application des règlements en la matière. Un autre sujet a été abordé lors de la réunion du conseil d'administration de la LFP. Il s'agit de la retransmission des rencontres de la Ligue 2. Le sponsor major de la Fédération algérienne de football (FAF), à savoir Nedjma, est intéressé par cet ambitieux projet qui, malheureusement, ne peut se concrétiser sans la disponibilité de moyens de retransmission que requiert un tel projet. Dans la mesure où cette entrave (moyens de retransmission) est levée, les droits de retransmission des rencontres de la Ligue 2 seront répartis entre les chaînes privées de télévision.