La plage de Sidi Boucif a été interdite à la baignade car elle a été polluée par les rejets de mazout des bateaux de pêche, selon les analyses. Pour la saison estivale ouverte ce jeudi à Rachgoun, une plage a été interdite à la baignade sur les 20 habituellement autorisées. Il s'agit de celle de Sidi Boucif située à proximité du port de Béni-Saf. Elle a été polluée par les rejets de mazout des bateaux de pêche, selon les analyses. Par contre, ceux des égouts de la ville qui se jettent dans son voisinage n'ont pas été mis en cause. Cette petite plage qui porte le nom du saint patron de la ville de Béni-Saf fait partie des 203 plages interdites à la baignade à travers le littoral algérien dont Témouchent possède une façade de 80 km. Néanmoins, Sidi Boucif, qui a connu des interdictions à la baignade les années passées pour les mêmes raisons, pourrait être rouverte au cas où de nouvelles analyses prouveraient la diminution de son taux de pollution. Quant à l'ouverture officielle de la saison estivale, elle a été rehaussée par la présence du DG de la Protection civile, le colonel Mustapha Habiri. Il y a procédé au lancement de la campagne nationale de surveillance des plages pour la saison estivale de 2013. Il lui a été indiqué qu'à Témouchent, la fréquentation des plages a déjà enregistré le nombre de 44 000 sachant que durant la saison 2012 ce nombre a atteint 7 millions. Par ailleurs, 140 agents saisonniers ont été recrutés sur concours pour s'ajouter aux 80 agents professionnels de la Protection civile ainsi qu'aux 12 plongeurs mobilisés. Cette année, ils auront certainement beaucoup à faire sachant que 6 313 personnes ont été sauvées d'une mort certaine en 2012, une année où trois décès par noyade ont été déplorés. Sur un autre plan, la question se pose de connaître durant les semaines à venir l'impact du concours de la meilleure ville côtière institué par la Direction du Tourisme et de l'Artisanat de la wilaya d'Aïn Témouchent. Doté d'un montant d'un million de dinars, pourra-t-il allécher l'APC de Béni-Saf qui croule sous la saleté depuis des années ? Enfin, si la formule du séjour chez l'habitant qui a commencé à sérieusement suppléer à l'insuffisance en matières de structures d'accueil des estivants affluant de toutes les régions d'Algérie, d'aucun s'interroge à Témouchent sur l'énigmatique fermeture de deux hôtels, les seuls d'un standing appréciable au niveau du chef-lieu de wilaya.