Pour cette saison, 19 plages sur les 20 prévues sont autorisées à la baignade après que les autorités aient interdit la plage de Sidi Boucif (Béni-Saf) qui présente des risques de pollution. Pour la seconde fois consécutive, la plage de Rachgoun 1 a accueilli les festivités de l'ouverture de la saison estivale. Cette année, c'est le colonel Mustapha El-Habiri, directeur général de la Protection civile, qui a eu l'honneur de procéder à l'ouverture officielle de la saison estivale. Accompagné d'une forte délégation de son département ainsi que des autorités locales, il a fait le tour des stands érigés pour la circonstance, représentant plusieurs secteurs qui ont un lien direct ou indirect avec le tourisme, dont l'artisanat. El-Habiri s'est longuement attardé sous le chapiteau réservé au Musée national de la Protection civile. Sur place, on a eu droit à un résumé de l'histoire de 250 années d'existence de la Protection civile, c'est-à-dire depuis l'ère de l'Emir Abdelkader, et ce, à travers une exposition de matériels divers, véhicules, habillement, pompes à bras. Le programme élaboré par les organisateurs a été riche en couleur. On a assisté à un défilé de jeunes, de sportifs, de troupes folkloriques et de fantasia au rythme de la fanfare de la DGPC d'El-Hamiz que les invités suivaient à partir de la tribune d'honneur. Ce fut au tour du camion simulateur de séismes d'exécuter quelques exercices de prévention avec l'implication de quelques volontaires secoués par deux séismes de magnitudes différentes, l'un s'étant déroulé à Tokyo et l'autre à Boumerdès. La manifestation s'est achevée par une série d'exhibitions de l'équipe cynophile de la Protection civile, suivie de manœuvres des maîtres nageurs dans des opérations de sauvetage des noyés. Avant de rallier la plage de Rachgoun, le DG de la Protection civile avait, rappelons-le, procédé à l'inauguration de l'unité secondaire de la Protection civile implantée à El-Amria, avant de poser la première pierre du projet portant sur la réalisation du centre régional de regroupement familial de la Protection civile situé au niveau de la plage de Madrid. Pour cette saison, 19 plages sur les 20 prévues sont autorisées à la baignade après que les autorités aient interdit la plage de Sidi Boucif (Béni-Saf) qui présente des risques de pollution. Pour la sécurité des estivants la gendarmerie, dans le cadre du "Plan Delphine", a mobilisé quelque 560 agents répartis à travers 18 plages ainsi qu'au niveau des barrages qui seront soutenus par une couverture aérienne grâce à des opérations héliportées menées par les éléments de la direction régionale de la gendarmerie d'Oran. Alors que de son côté, la police déclenchera le Plan Bleu qui sera axé en particulier à Béni-Saf. Sur un autre registre, pour contenir le flux des estivants, les autorités locales viennent d'autoriser l'hebergement des estivants chez les résident à la faveur d'un texte réglementaire, et ce, pour faire face au déficit qu'accuse la wilaya en matière d'hôtellerie, sachant que le parc hôtelier compte 2 000 lits répartis à travers 7 hôtels urbains, un hôtel semi-urbain, 2 hôtels balnéaires, un relais routier, trois complexes touristiques et un complexe thermal. Enfin, la Protection civile a enregistré 5 noyades durant la saison estivale écoulée dont la majorité des victimes est originaire des wilayas limitrophes et du sud-ouest algérien. M. L Nom Adresse email